Et de deux qui font dix-neuf ! Comme chaque année, de nouvelles fresques viennent agran­dir le parcours Rimbaud, composé d’oeuvres de street art desti­nées à mettre en valeur les poèmes de l’en­fant terrible de Char­le­ville. Mais cette fois, pour l’une de ces deux nouvelles compo­si­tions, ce n’est pas le mur d’une maison qui a été retenu, mais celui bordant la voie rapide, sous le cime­tière Saint-Julien.

Trois semaines devaient être néces­saires au graf­feur Jordan Harang pour illus­trer la décla­ra­tion rimbal­dienne « L’en­nui n’est plus mon amour », qui appa­raît dans Une saison en enfer. Le tout sur 150 mètres de long. De quoi atti­ser la curio­sité des milliers d’au­to­mo­bi­listes qui utilisent cet axe…

Une artiste locale

Autre nouveauté de l’an­née, qui devait appa­raître toute fin septembre, une fresque réali­sée cette fois sur le mur de l’im­meuble situé au n° 24 de l’ave­nue Jean Jaurès. C’est une artiste locale, Anaïs Lacombe, dite Le grain d’Anaïs, qui a été choi­sie pour illus­trer le poème À la musique, extrait des Cahiers de Douai. 

À noter que ce poème fait partie de ceux dont le musée Rimbaud conserve précieu­se­ment le manus­crit.