Le Pôle Inter­na­tio­nal de la Marion­nette – Jacques Félix est né le 1^er janvier 2025 de la fusion des Petits Comé­diens de Chif­fons et de l’Ins­ti­tut Inter­na­tio­nal de la Marion­nette. 

Au commen­ce­ment, il y a les Petits Comé­diens de Chif­fons, compa­gnie artis­tique de Jacques Félix, support de ses spec­tacles de marion­nettes, fondée en 1948. Elle devient, à partir de 1961, la struc­ture porteuse du Festi­val Mondial des Théâtres de Marion­nettes (FMTM), aujour­d’hui le plus grand rendez-vous artis­tique au monde pour les arts de la marion­nette, avec près de 170 000 spec­ta­teurs. Le FMTM a d’abord lieu de façon irré­gu­lière (1961, 1967, 1972) puis tous les trois ans à comp­ter de 1976, avant d’épou­ser un rythme bien­nal à partir de 2009. En 2022, l’évé­ne­ment Temps d’M sera mis en œuvre afin d’en­tre­te­nir l’en­chan­te­ment entre deux FMTM.

Pour que la fête ait un lende­main, pour prolon­ger la joie des rencontres, la dialogue des cultures et les retrou­vailles de la tradi­tion et de la moder­nité, Jacques Félix, avec le soutien de person­na­li­tés inter­na­tio­nales (Henryk Jurkowski et Marga­reta Nicu­lescu), crée, 20 ans après le FMTM, en 1981, l’Ins­ti­tut Inter­na­tio­nal de la Marion­nette. Sa mission est d’ani­mer un foyer pérenne pour les artistes et cher­cheurs du monde entier inté­res­sés aux arts de la marion­nette. L’Ins­ti­tut imagine d’abord un programme de forma­tions profes­sion­nelles au reten­tis­se­ment inter­na­tio­nal. Puis il se dote d’une école à nulle autre pareille : l’ESNAM –École Natio­nale Supé­rieure des Arts de la Marion­nette, qui porte aujour­d’hui le nom de sa fonda­trice Marga­reta Nicu­lescu. La forma­tion de 3 ans délivre le Diplôme natio­nal supé­rieur profes­sion­nel du comé­dien (DNSPC), spécia­lité acteur-marion­net­tiste. Les élèves venus du monde entier, sélec­tion­nés sur concours, y étudient les tech­niques théâ­trales, la construc­tion et la mani­pu­la­tion de diffé­rents types de marion­nettes tradi­tion­nelles et contem­po­raines, ou encore la concep­tion et la réali­sa­tion de spec­tacles. 

Il abrite égale­ment un centre de docu­men­ta­tion spécia­lisé unique au monde, regrou­pant pas moins de 12000 ouvrages et 1500 marion­nettes, ouvert aussi bien aux spécia­listes, pour des rési­dences de recherche, qu’aux curieux et curieuses.

Beau­coup de volonté et d’au­dace ont ainsi enra­ciné la marion­nette à Char­le­ville-Mézières.

Aujour­d’hui, le Pôle Inter­na­tio­nal de la Marion­nette s’en­gage à faire vivre et gran­dir cet héri­tage, au service des arts de la marion­nette et des artistes, d’un terri­toire et de ses habi­tants.

Site du Pôle Inter­na­tio­nal de la Marion­nette