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Charleville-Mézières stabilise sa population

Le

Quarante-cinq Caro­lo­ma­cé­riens de plus en un an… La hausse est modeste, mais elle existe et c’est une excel­lente nouvelle, surtout après des décen­nies de baisse inin­ter­rom­pue.

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Opération Découverte sport
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Découverte sport hiver 2022

En 1975 notre ville comp­tait 60 176 habi­tants. Pendant plus de 40 ans, notre popu­la­tion n’a fait que dimi­nuer jusque endes­sous des 50 000 habi­tants. Cette baisse de la popu­la­tion caro­lo­ma­cé­rienne s’est inter­rom­pue sur 2017, 2018 et 2019. 

Histo­rique ! 

Les chiffres four­nis par l’In­see (Insti­tut natio­nal de la statis­tique et des études écono­miques) parlent d’eux-mêmes. On l’a dit, cette chute de la popu­la­tion caro­lo­ma­cé­rienne était inin­ter­rom­pue depuis 1975. Pour ne s’in­té­res­ser qu’aux dernières années(1), Char­le­ville-Mézières a perdu en moyenne 769 habi­tants par an entre 2012 et 2016. 

Premier coup de frein notable en 2017 : le solde demeure néga­tif, mais on ne compte « que » 254 Caro­lo­ma­cé­riens de moins que l’an­née précé­dente. Un résul­tat encou­ra­geant qui se confirme en 2018, avec une quasi stabi­lité, la perte de seule­ment 37 habi­tants. Enfin le millé­sime 2019 permet de poin­ter une hausse de la popu­la­tion caro­lo­ma­cé­rienne. Nous étions en effet plus nombreux en 2019 qu’en 2018 (+ 45) et même qu’en 2017 (+ 8). Histo­rique ! 

Les raisons d’un succès 

Hors de ques­tion de pavoi­ser, mais ce renver­se­ment de tendance consti­tue une info majeure pour notre ville : plus d’ha­bi­tants, cela signi­fie plus d’ac­ti­vité, notam­ment pour nos commerces locaux. « C’est incon­tes­ta­ble­ment la bonne nouvelle de ce début d’an­née 2022, se féli­cite Boris Ravi­gnon. Ce renver­se­ment de tendance devra bien sûr être confirmé ces prochaines années, mais les chiffres sont là et ils ne mentent pas : pour la première fois depuis 50 ans, Char­le­ville-Mézières regagne des habi­tants. » 

Cette hausse se produi­sant dans un dépar­te­ment qui, malheu­reu­se­ment, conti­nue à se dépeu­pler(2), ses causes sont à recher­cher sur place, dans notre ville. Et il n’est pas très compliqué de dres­ser une première liste des raisons de ce regain d’at­trac­ti­vité.

> Baisse de la fisca­lité : combien de Caro­lo­ma­cé­riens ont fui leur ville, effrayés par le coût exor­bi­tant des impôts locaux, notam­ment la taxe foncière ? Nous faisons aujourd’­hui partie des très rares villes de France à avoir connu depuis 2014 une dimi­nu­tion de leur fisca­lité locale. Char­le­ville-Mézières ne fait plus peur aux contri­bua­bles…

> Nouvelle offre de loge­ments : diffi­cile d’at­ti­rer des habi­tants en leur présen­tant un parc loca­tif inadapté et vieillis­sant. Depuis plusieurs années main­te­nant, des opéra­teurs privés inté­res­sés par le regain de dyna­misme de notre ville inves­tissent à Char­le­ville-Mézières et proposent une nouvelle offre de loge­ments.

> Amélio­ra­tion du cadre de vie : en quelques années, notre ville est deve­nue plus belle, donc plus attrac­tive. L’af­fi­chage sauvage et les tags qui la défi­gu­raient ont disparu, les berges de Meuse, impra­ti­cables, sont deve­nues des lieux de prome­nade pour piétons et cyclistes, des fresques géantes célé­brant les textes de Rimbaud ornent nos murs et nous avons reconquis notre 3e fleur.

> Sécu­rité renfor­cée : depuis 2014, les effec­tifs de la police muni­ci­pale ont été multi­pliés par deux et désor­mais, nos forces de l’ordre peuvent s’ap­puyer sur un réseau de camé­ras de vidéo­pro­tec­tion effi­cace.

> Créa­tion d’un campus univer­si­taire : nous avons inau­guré en septembre 2019 le Campus Sup Ardenne. Depuis, le nombre de forma­tions propo­sées comme celui des étudiants présents sur notre terri­toire augmente régu­liè­re­ment : ils étaient 1 900 en 2013 contre 2 672 aujourd’­hui.

> Des emplois à saisir : après avoir bataillé pour conser­ver ceux déjà exis­tants (soutien au commerce local, main­tien du 3e Régi­ment du Génie…), notre ville crée aujourd’­hui de nouveaux emplois. C’est notam­ment le cas dans les acti­vi­tés tertiaires avec les centaines de postes ouverts par l’ANTS (Agence natio­nale des titres sécu­ri­sés) ou le groupe Intel­cia.

(1) Les derniers chiffres connus, publiés fin décembre 2021, concernent l’an­née 2019. Il faudra attendre décembre prochain pour avoir les chiffres 2020.

(2) Si ces dernières années, Char­le­ville-Mézières est parve­nue à enrayer sa chute démo­gra­phique, rega­gnant même quelques unités, il n’en est malheu­reu­se­ment pas de même à l’échelle dépar­te­men­tale : entre 2018 et 2019 (dernières années étudiées par l’In­see), les Ardennes ont encore perdu 1 263 habi­tants : nous sommes aujourd’­hui 270 582 Arden­nais. Lueur d’es­poir cepen­dant, la décrue dépar­te­men­tale semble vouloir se ralen­tir.

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