Courant mars, le service des espaces verts a donné vie à deux parterres fleu­ris, offrant aux prome­neurs un écrin de nature au cœur de la ville. Un spec­tacle éphé­mère à savou­rer jusqu’à la fin avril.

Sous les branches déli­cates des magno­lias, charmes, bouleaux, cognas­siers et spirées, narcisses, tulipes et musca­ris tisse­ront un tapis floral vibrant de nuances prin­ta­nières. La déco­ra­tion vien­dra parfaire ce tableau enchan­teur : hôtels à insectes, canards en struc­tures métal­liques et figu­rines de Pâques donne­ront une touche ludique et festive à ces jardins de saison.

Comme une promesse de renou­veau, ces jardins éphé­mères sont une ode à la douceur retrou­vée. Lorsque les fleurs éclosent et que la nature s’éveille, c’est tout le prin­temps qui danse sous nos yeux.

Lors du démon­tage des jardins éphé­mères, les bulbes et arbustes seront récu­pé­rés afin d’être replan­tés et de contri­buer à l’em­bel­lis­se­ment de la ville

La ville s’adapte au climat

En cette année inter­na­tio­nale de la préser­va­tion des glaciers, Char­le­ville-Mézières met en avant un fleu­ris­se­ment porteur de sens. À travers ses massifs fleu­ris, la ville rappelle l’ur­gence clima­tique et met en lumière ses propres initia­tives pour un envi­ron­ne­ment plus rési­lient.

Jardins sans eau, plan­ta­tions néces­si­tant peu d’ir­ri­ga­tion, palette végé­tale favo­ri­sant la biodi­ver­si­té… Char­le­ville-Mézières adapte son fleu­ris­se­ment au réchauf­fe­ment clima­tique, prou­vant qu’es­thé­tisme et enga­ge­ment écolo­gique peuvent aller de pair.

Face aux défis envi­ron­ne­men­taux, chacun peut agir à son échelle. Et vous, que faites-vous pour préser­ver notre planète ?