Les 21 familles de gens du voyage séden­­­­­ta­­­­­ri­­­­­sés ont quitté le terrain dit du Bois d’Amour, situé entre l’hô­­­­pi­­­­­tal de Manches­­­­­ter et la Meuse. Elles ont pris place sur trois parcelles provi­­­­­soires (photo ci-dessus) en atten­­­­­dant la réali­­­­­sa­­­­­tion des parcelles en terrain fami­­­­­lial ou habi­­­­­tat adapté. 

Terrains fami­­­­­liaux ou habi­­­­­tats adap­­­­­tés 

Les familles se sont instal­­­­­lées sur une plate-forme d’ac­­­­cueil provi­­­­­soire située route de Warcq, au niveau du chemin de la Tortue Roye. Dans un second temps, elles inté­­­­­gre­­­­­ront selon leurs choix des habi­­­­­tats adap­­­­­tés (terrain avec la cara­­­­­vane acco­­­­­lée à un bâti­­­­­ment lieu de vie) ou des terrains fami­­­­­liaux (terrain où la cara­­­­­vane fami­­­­­liale est instal­­­­­lée à côté d’un bloc sani­­­­­taire buan­­­­­de­­­­­rie) qui vont être aména­­­­­gés le long de la rue Fred Scama­­­­­roni. 

Vers de nouveaux espaces de station­­­­­ne­­­­­ment 

Après le départ des derniers occu­­­­­pants du site, les services de la ville ont bloqué les accès du Bois d’Amour et vont désor­­­­­mais procé­­­­­der au nettoyage. Une fois le site remis en état, le centre hospi­­­­­ta­­­­­lier de Manches­­­­­ter a prévu d’ac­qué­­­­­rir les lieux afin d’étendre ses espaces de station­­­­­ne­­­­­ment sur le quar­­­­­tier de Manches­­­­­ter. Cette opéra­­­­­tion prépa­­­­­rée depuis de nombreux mois avec les familles et les services de la Ville et du CCAS a permis l’éva­­­­cua­­­­­tion d’un bidon­­­­­ville sur lequel vivaient des femmes, des hommes et des enfants dans des condi­­­­­tions de vie et d’hy­­­­giène inac­­­­­cep­­­­­tables.