Passion­née par l’équi­ta­tion depuis mon plus jeune âge, je me desti­nais à faire de ma passion mon métier avec pour projet de deve­nir moni­trice d’équi­ta­tion.
Mon histoire avec les chevaux a débuté à la ferme équestre de la Cense dans les Ardennes. Malheu­reu­se­ment mes rêves de jeune fille furent brisés en 2001, lorsqu’à 18 ans une chute de cheval me laisse para­plé­gique.
Cet acci­dent allait pour­tant faire de ma vie une aven­ture humaine, profes­sion­nelle et spor­tive hors du commun. Mon amour des chevaux m’a pous­sée à me remettre en selle le plus rapi­de­ment possible, d’une façon diffé­rente de celle que j’avais connue mais tout autant passion­nante quelques mois après mon acci­dent : mon aven­ture en tant qu’ath­lète para-équestre venait de débu­ter.
A force de persé­vé­rance, de rencontres et au prix de nombreux efforts, j’in­tègre l’équipe de France de para-dres­sage en 2004 et parti­cipe à mes premiers Cham­pion­nats d’Eu­rope l’an­née suivante. Depuis lors, c’est avec passion et amour des chevaux que je m’en­traîne quoti­dien­ne­ment pour perfor­mer à haut niveau et repré­sen­ter mon pays lors des grandes échéances inter­na­tio­nales. 

Quel regard portez-vous sur le monde ? 

Je pense que le monde est un univers de richesses infini, il faut le décou­vrir en spec­ta­teur respec­tueux pour permettre aux géné­ra­tions futures de pouvoir en profi­ter autant que nous. 

Les quali­tés que vous préfé­rez chez un homme et chez une femme ? 

Le respect et la tolé­rance sont mes valeurs préfé­rées. 

Vos héros/héroïnes favo­ris dans la fiction et dans la vie ? 

J’adore Ariel la petite sirène et quand on me dit héros je pense au cheval dans « Cheval de guerre ». 

Selon vous quelle est la réforme qui a marqué les 50 dernières années ? 

La loi impo­sant la parité homme/femme et celle impo­sant aux entre­prises un mini­mum de personnes handi­ca­pées dans son effec­tif sala­rial. 

Votre devise ? Vos cita­tions ? 

Il faut suivre le chemin de ses rêves car c’est ce chemin qui rend l’abou­tis­se­ment inou­bliable. 

Ce que vous voudriez être ? 

Un écureuil car je les trouve magni­fiques, vifs capables d’une grande dexté­rité.

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