Cette aide, qui est en train de s’or­ga­ni­ser, peut prendre diffé­rentes formes : 

• envoi sur place, en Ukraine, de produits de première néces­sité ; 
• offres d’hé­ber­ge­ment de réfu­giés ; 
• dons desti­nés à pour­voir aux besoins de ces réfu­giés. 

Afin que ce mouve­ment de soli­da­rité puisse être à la fois effi­cace et rapide, la Ville et son CCAS, en parte­na­riat avec l’am­bas­sade d’Ukraine, les services de l’Etat et de nombreuses asso­cia­tions caro­lo­ma­cé­riennes, vont mettre en place dès ce mercredi 2 mars une plate-forme télé­pho­nique au 03 24 32 45 23, acces­sible du lundi au vendredi, de 8 h 30 à 12 h puis de 13 h 30 à 17 h. Tous ceux dési­reux de venir en aide aux Ukrai­niens pour­ront s’y signa­ler, obte­nir des rensei­gne­ments sur les besoins expri­més et faire part de leurs offres, notam­ment en matière d’hé­ber­ge­ment (adresse, durée, nombre de couchages dispo­ni­bles…). 

Par ailleurs, la Ville et ses parte­naires ouvrent un local, à la Bourse du travail, qui permet­tra de regrou­per les dons des Caro­lo­ma­cé­riens avant de les envoyer en Ukraine le plus rapi­de­ment possible. Ce local situé au 21 de la rue Jean-Baptiste Clément sera acces­sible lui aussi à comp­ter de ce mercredi 2 mars, chaque après-midi (sauf week-end) entre 14 h et 18 h. 

Selon les rensei­gne­ments four­nis par l’am­bas­sade d’Ukraine en France, les produits de première néces­sité dont la popu­la­tion ukrai­nienne a actuel­le­ment besoin sont : 

• couver­tures de survie, sacs de couchage, plaids, oreillers (propres et en bon état), mate­las gonflables, lits de camp 
• gel douche, denti­frice et brosses à dents, couches, serviettes en papier, anti­sep­tique, alcool, produits d’hy­giène fémi­nine, masques, panse­ments, compresses 
• vête­ments (en bon état, propres et repas­sés), tentes, serviettes en micro­fibre, vais­selle réuti­li­sable, piles, bougies, torches élec­triques, lampes fron­tales, 
• aliments instan­ta­nés ou lyophi­li­sés, barres éner­gé­tiques, fruits secs, noix, céréales 

Les dons qui ne pour­raient être ache­mi­nés sur place seront rever­sés à des asso­cia­tions cari­ta­tives locales. 

Dans un second temps, un point précis sera fait avec les réfu­giés accueillis afin de voir avec eux quels sont leurs besoins (meuble, linge, lite­rie, vête­ments…). 

Merci pour votre mobi­li­sa­tion !