Votre navigateur n'est pas supporté sur ce site.Afin de profiter d'une navigation optimale, veuillez utiliser l'un des navigateurs suivants :

Une photographie sociale de Charleville-Mézières

Le

Le CCAS de Char­le­ville-Mézières vient de réali­ser son Analyse des Besoins Sociaux ABS. Avec l’aide de ses parte­naires, il a analysé à la loupe le terri­toire pour iden­ti­fier les besoins et les attentes des caro­lo­ma­cé­riens et ainsi permettre de propo­ser une offre d’aides et de services les plus adap­tés.

CCAS.jpg
Maison des Ailleurs
#Culture

Du 18 au 23 octobre, la Biennale de poésie « Les Ailleurs »

Un portrait de terri­toire, réalisé grâce au recueil de données statis­tiques, aux résul­tats de ques­tion­naires et à l’ap­port d’ate­liers regrou­pant les parte­naires sociaux et les usagers, a permis de compo­ser une photo­gra­phie des parti­cu­la­ri­tés de la Ville :

Le vieillis­se­ment de la popu­la­tion

Augmen­ta­tion de 63% des caro­lo­ma­cé­riens âgés de plus de 75 ans dans les 15 années à venir, avec les contraintes liées à l’âge : préser­ver l’au­to­no­mie et retar­der la dépen­dance, prépa­rer à l’inac­ti­vité, former aux outils numé­riques et ainsi éviter l’iso­le­ment des seniors.

Une muta­tion des condi­tions de vie et des struc­tures fami­liales

47% des ménages carolo­ma­cé­riens sont compo­sés d’une seule personne, dont 38% compre­nant des seniors de plus de 80 ans. Char­le­ville-Mézières est touché par un phéno­mène de travailleurs pauvres. Paral­lè­le­ment à cette pauvreté,…d’autres diffi­cul­tés dans des domaines comme l’iso­le­ment, la santé, le loge­ment, l’em­ploi, l’ac­cès à la culture et aux outils numé­riques peuvent se révé­ler par effet de syner­gie

Un parc immo­bi­lier hété­ro­clite

Malgré une grande partie du parc immo­bi­lier déjà rénové ou en cours de réno­va­tion et des programmes de construc­tion de loge­ments collec­tifs à taille humaine, 30% du parc immo­bi­lier demeure éner­gi­vore et 11,3% de loge­ments privés sont consi­dé­rés comme poten­tiel­le­ment indignes.

Une déprise démo­gra­phique

La ville a perdu 30% de sa popu­la­tion depuis 1970. Ce phéno­mène tend à ralen­tir au fil des ans, il semble même s’être stabi­lisé en 2019 lais­sant entre­voir un poten­tiel regain d’at­trac­ti­vité de Char­le­ville-Mézières.

Des diffi­cul­tés d’in­ser­tion profes­sion­nelle

Le taux d’em­ploi des caro­lo­ma­cé­riens en âge de travailler 52,1% est infé­rieur à la moyenne natio­nale 64,2%. Des diffi­cul­tés liées à l’iné­gale maîtrise de l’in­for­ma­tique, au faible niveau de forma­tion, à la santé, à la mobi­lité, aux enfants et à l’inac­ti­vité prolon­gée. 

Ces constats ont une inci­dence sur la popu­la­tion caro­lo­ma­cé­rienne et permettent d’iden­ti­fier des besoins spéci­fiques auxquels les acteurs sociaux s’ap­pliquent à répondre.

Il existe d’autres besoins qui concernent davan­tage les moda­li­tés de réali­sa­tion de l’ac­tion sociale : connaître ses droits, avoir une meilleure lisi­bi­lité des dispo­si­tifs, faci­li­ter les démarches, se repé­rer parmi la multi­tude d’ac­teurs sociaux. Il s’agit de déve­lop­per l’al­ler-vers pour éviter le non-recours, en accom­pa­gnant les personnes de la façon la plus humaine et effi­cace possible, mais égale­ment en touchant des publics qui, sans cette approche, n’au­raient pas solli­cité les aides suscep­tibles d’amé­lio­rer leur situa­tion, « les invi­sibles ».

Pour remo­bi­li­ser les personnes dans la construc­tion de leur parcours de vie avec pour objec­tif le retour durable à l’au­to­no­mie, tous les acteurs du champ social doivent travailler encore mieux ensemble.

Sirène d'alerte
#Administration

La sirène d'alerte de l’hôtel de ville va sonner tous les mois

Toutes les actualités